L’importance des transitions vers la résidence permanente en continuant à attirer les meilleurs talents à l’étranger

Malgré le fait que les travailleurs étrangers et les étudiants internationaux ne comptent pas dans le calcul des admissions de résidents permanents, ils jouent un rôle significatif dans l’économie canadienne. Ils permettent de répondre aux besoins en matière de main-d’œuvre de divers employeurs, offrent un large éventail de niveaux de compétences et d’instruction, et facilitent la croissance des entreprises, l’innovation et la productivité. Tout au long de la pandémie de la COVID-19 et la reprise économique du Canada, des résidents temporaires ont permis aux employeurs de combler des postes dans des secteurs essentiels. 

Ce groupe d’individus est de plus en plus considéré comme une source prometteuse de talents pouvant effectuer la transition vers la résidence permanente. En 2021, près de 162 000 individus sont passés d’un statut de travailleur temporaire à celui de résident permanent au titre de la catégorie d’immigration économique, représentant 64 % des admissions à titre d’immigration économique (253 000). Si le Canada ouvre ses portes à plusieurs personnes qui choisissent de travailler ou d’étudier ici de façon temporaire, on peut également envisager d’attirer celles et ceux qui possèdent des compétences et des talents divers parmi les quelque milliards de personnes à travers le monde.

De façon générale, le Canada choisit ses immigrants économiques en prenant en compte des facteurs comme l’éducation, la capacité de combler les pénuries de main-d’œuvre et les déficits de compétences, et la possession de compétences requises pour s’intégrer rapidement et s’adapter plus facilement dans une économie mondiale en évolution constante. L’approche du Canada en matière de sélection – basée sur le capital humain et les besoins du marché du travail – contribue au succès économique des nouveaux arrivants. Les demandeurs principaux économiques – le demandeur « principal » qui est sélectionné pour immigrer au Canada (et non leurs époux·ses, partenaires ou d’autres personnes à charge) – participent au marché du travail à un taux plus élevé que la population née au Canada, et présentent aussi des taux d’emploi plus élevés. 

Globalement, le Plan des niveaux d’immigration pluriannuel fixe le nombre d’immigrants économiques qui seront accueillis au Canada chaque année. Au sein de la catégorie d’immigration économique, il s’agit d’atteindre un équilibre entre le fait d’attirer celles et ceux qui possèdent des compétences transférables et la capacité de faire face aux imprévus à long terme, tout en répondant aux besoins spécifiques de main-d’œuvre à travers un large éventail de compétences au sein de secteurs et de régions. Choisir de nouvelles et de nouveaux Canadiens pour l’avenir du travail dans un marché dynamique est un vrai défi, et les soutiens à l’établissement, incluant ceux qui permettent aux nouveaux arrivants d’accéder à des ressources en matière de reconnaissance des qualifications étrangères, continueront d’être importants afin d’aider les nouveaux arrivants à réussir.

Prenons maintenant quelques instants pour discuter des différents niveaux d’immigration économique. Comme toujours, vous n’avez pas à vous en tenir à ces questions; ce ne sont que des suggestions pour lancer la discussion. Nous accordons beaucoup d’importance à la diversité de vos parcours, et n’avons nul besoin d’en arriver à un consensus – vos points de vue uniques nous fournissent des renseignements précieux.

• Quelle proportion du nombre annuel d’admissions de résidents permanents du Canada l’immigration économique devrait elle représenter?
• Selon vous, quels niveaux d’immigration économique permanente le Canada devrait il viser pour chacun des divers niveaux de compétences afin de l’aider à répondre à ses besoins à court terme et de soutenir la prospérité et la croissance économiques à long terme du pays?
• Quelle part de l’immigration économique devrait être réservée aux résidents temporaires et aux étrangers?