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Un coup d’œil sur les programmes de réinstallation

Les réfugiés pris en charge par le gouvernement (RPG) représentent les populations de réfugiés les plus vulnérables désignées par l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), le principal partenaire de recommandation du Canada, et par d’autres partenaires de recommandation désignés. Les réfugiés pris en charge par le gouvernement n’ont souvent pas de liens familiaux au Canada. Le gouvernement leur offre des services de réinstallation afin de répondre à leurs besoins immédiats et essentiels à l’arrivée, jusqu’à 12 mois de soutien au revenu, et l’accès aux services en établissement. En prenant en compte les besoins spécifiques de nouveaux arrivants réfugiés, le Ministère s’efforce de les jumeler avec des endroits où des soutiens en matière d’établissement sont déjà en place, de même que des liens culturels forts, des logements sûrs et accessibles, des écoles, de la formation linguistique, et plus.

Les réfugiés parrainés par le secteur privé (PPPR) représentent environ 60 % de tous les réfugiés qui sont réinstallés au Canada. Ils sont identifiés et parrainés par des résidents permanents ou des citoyens canadiens par l’entremise de l’un de ces trois types de groupes de parrainage privé :

  • Les signataires d’une entente de parrainage (SEP) : des organismes constitués en société qui ont signé une entente de parrainage officielle avec IRCC et présentent régulièrement des demandes de parrainage.
  • Les groupes constitutifs (GC) : des organismes qui n’ont pas d’entente formelle avec IRCC, car ils n’ont parrainé qu’une ou deux fois. La plupart des réfugiés sont sélectionnés sur la base de liens familiaux avec des réfugiés récemment arrivés.
  • Les groupes de cinq (G5) : composés de cinq particuliers ou plus, citoyens canadiens ou résidents permanents, qui agissent comme répondants et parrainent généralement un ou quelques cas.


Pour chacun de ces volets du Programme de parrainage privé de réfugiés (PPPR), les répondants offrent du soutien financier ou une combinaison de soutien financier et en nature, et ce jusqu’à un an après l’arrivée, ou jusqu’à ce que les réfugiés puissent subvenir à leurs propres besoins, selon la première de ces éventualités. En tant que résidents permanents, les réfugiés parrainés par le secteur privé ont également accès aux services d’établissement à l’arrivée, et s’installent dans les communautés où vivent leurs répondants.

Les réfugiés du Programme mixte des réfugiés désignés par un bureau des visas (RDBV) sont désignés en vue de la réinstallation par le HCR et jumelés avec des répondants privés. Les réfugiés admis dans le cadre de ce programme reçoivent jusqu’à six mois de soutien au revenu par le gouvernement du Canada, et six mois de soutien financier de leurs répondants privés, en plus des coûts initiaux. Les réfugiés parrainés par l’entremise du volet RDBV s’installent dans les communautés où vivent leurs répondants. En tant que résidents permanents, les réfugiés admis dans le cadre de ce programme ont accès à tous les services d’établissement.

Le Programme d’aide à la réinstallation (PAR) offre des services essentiels immédiats durant les quatre à six premières semaines, et du soutien au revenu jusqu’à 12 mois pour les réfugiés pris en charge par le gouvernement. Les fournisseurs de services du programme offrent une gamme de services en fonction du volet. Pour répondre à l’augmentation du volume des arrivées de réfugiés, IRCC a élargi son réseau de fournisseurs de services liés au PAR et a annoncé du financement supplémentaire en janvier 2022 afin d’étendre les services d’établissement à neuf petites villes et communautés rurales. Grâce à cet investissement, il y a maintenant 38 fournisseurs de services dans 44 communautés à travers le Canada, à l’extérieur du Québec. Notre but est de soutenir la réinstallation des réfugiés à l’extérieur des grands centres urbains, où l’offre en matière de logements convenables et abordables est plus limitée.

Prenons maintenant quelques instants pour discuter des différents programmes de réinstallation. Comme toujours, vous n’avez pas à vous en tenir à ces questions; ce ne sont que des suggestions pour lancer la discussion. Nous accordons beaucoup d’importance à la diversité de vos parcours, et n’avons nul besoin d’en arriver à un consensus – vos points de vue uniques nous fournissent des renseignements précieux.

  • Êtes vous au courant des divers programmes de réinstallation du Canada?
  • Où avez vous obtenu de l’information au sujet des programmes de réinstallation du Canada?
  • Qu’est ce qui vous motiverait à vous porter volontaire pour aider à réinstaller ou à parrainer un réfugié au Canada? Quels sont les obstacles qui vous empêchent de participer comme bénévole afin d’aider à réinstaller un réfugié?
  • À votre avis, quelles sont les mesures de soutien requises pour aider les réfugiés à s’intégrer après leur arrivée?
  • Croyez vous que la responsabilité de la réinstallation et de l’aide humanitaire incombe principalement au gouvernement et aux organismes financés par l’État? Ou est ce que tous les segments de la société canadienne (particuliers, entreprises, employeurs et employés et société civile) devraient avoir un rôle à jouer dans l’accueil des réfugiés réinstallés et des personnes ayant besoin de protection?
  • Le Programme de parrainage privé de réfugiés (PPPR) du Canada est reconnu mondialement comme un modèle pour élargir la gamme de solutions liées aux pays tiers. Croyez-vous que le Canada offre suffisamment de soutien aux répondants dans leurs efforts de parrainage des réfugiés?
  • Bien que le Programme mixte des réfugiés désignés par un bureau des visas (RDBV) ait été conçu comme une façon novatrice d’accueillir celles et ceux qui ont besoin de la réinstallation, le taux de participation au programme est relativement faible. Le manque de liens familiaux et/ou communautaires pourrait contribuer à cela. Comment le Canada pourrait-il mobiliser les communautés à travers le pays afin de promouvoir le parrainage de réfugiés à travers le programme RDBV?
  • Tel que discuté ci-haut, le but du Canada est de soutenir la réinstallation à l’extérieur des grands centres urbains, où l’offre en matière de logements convenables et abordables est plus limitée. Croyez-vous cependant que le Canada devrait considérer la réinstallation dans les centres urbains? Dans l’affirmative, pourquoi?
  • Dans tous les volets, les réfugiés reçoivent jusqu’à un an de soutien au revenu et l’accès aux services d’établissement afin de les appuyer dans leur transition vers une nouvelle vie au Canada. Croyez-vous que le montant et la durée de ce soutien sont appropriés?
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