Question / commentaire : L’immigration économique a fait augmenter la population d’une de nos communautés de 5 % l’année dernière, ce qui est génial. Cependant, nous devons conserver le projet des communautés francophones accueillantes pendant plus de trois ans afin que notre communauté et nos employeurs soient PRÊTS à accueillir et à intégrer ces nouveaux arrivants. Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir pour ce qui est de la sensibilisation, mais nous commençons à constater de très bons résultats. Je crois que le projet devrait être étendu à d’autres régions du Nouveau-Brunswick. Nous sommes prêts à partager nos ressources et nos pratiques exemplaires avec nos collègues partout dans la province.
Réponse : Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) est très heureux d’apprendre que votre organisation et ses partenaires obtiennent des résultats concrets sur le terrain au Nouveau-Brunswick. IRCC s’est fait le champion de l’immigration francophone, et les 14 communautés francophones accueillantes partout au Canada sont essentielles pour appuyer la vitalité des communautés francophones en situation minoritaire. Le Ministère juge qu’il est primordial de veiller à ce que les nouveaux arrivants s’installent dans des communautés ouvertes à la diversité. IRCC comprend que, bien que vous ayez déjà accompli beaucoup de choses au cours de la brève période durant laquelle vous avez coordonné le projet, il y a encore beaucoup à faire pour faire progresser l’intégration et favoriser les communautés accueillantes.
Dans les prochains mois, il y aura une occasion de fournir des conseils à IRCC à propos du prochain plan fédéral quinquennal en matière de langues officielles. Si vous estimez qu’il convient d’élargir l’initiative des communautés francophones accueillantes, nous serons heureux de tenir compte de ce conseil lors de nos consultations cet automne/cet hiver.
IRCC vous remercie de coordonner ce travail important dans la région du Haut Saint-Jean.
Question / commentaire : Nous avons des objectifs ambitieux en matière d’immigration au Nouveau-Brunswick pour les prochaines années et nous savons que des communautés accueillantes peuvent aider à retenir les nouveaux arrivants. Comment les gouvernements fédéral et provincial travaillent-ils ensemble pour s’assurer que tous les systèmes de soutien qui permettent à une personne de se sentir chez elle au Nouveau-Brunswick (soins de santé, interprétation, éducation, etc.) sont-ils préparés et capables de servir tous les Néo-Brunswickois, y compris les immigrants?
Réponse : Pour le Ministère, il est prioritaire d’aider les nouveaux arrivants au Nouveau-Brunswick à accéder à des services d’établissement de haute qualité. Au cours de l’assemblée publique, la ministre Dunn a parlé de l’esprit de collaboration qui définit la façon dont IRCC et la province du Nouveau-Brunswick ont travaillé ensemble. Nous sommes extrêmement reconnaissants de cette collaboration fructueuse, grâce à laquelle les nouveaux arrivants dans la province connaissent les services d’établissement et autres services sociaux (santé, logement, etc.) et peuvent y accéder facilement. En plus des investissements dans les services d’établissement, comme les cours de langue et les services d’emploi, IRCC fournit aussi une gamme de services de soutien, dont le transport, la traduction, la prestation de conseils à court terme et la garde d’enfants. Ces services sont conçus de manière à réduire les obstacles et à faciliter l’accès équitable aux services de soutien à l’établissement.
L’intégration réussie des résidents permanents au Canada est un objectif clé de notre programme d’immigration. Nous reconnaissons toutefois que l’intégration implique des obligations mutuelles pour les nouveaux immigrants et la société canadienne. Un large éventail de programmes contribue à une intégration réussie en créant un sentiment d’appartenance chez les nouveaux arrivants, en favorisant la compréhension interculturelle et en incitant les membres de la communauté à découvrir les avantages que la diversité apporte au Canada. IRCC appuie une série d’acteurs, notamment les Partenariats locaux en matière d’immigration, les Réseaux en immigration francophones et les communautés francophones accueillantes. Nous investissons également dans des programmes qui aident les nouveaux arrivants à établir des liens, à former des réseaux et à encourager leur pleine participation à la société canadienne.
Question / commentaire : Investir dans les petites communautés afin d’avoir des centres interculturels où se trouvent tous les centres pour nouveaux arrivants et les groupes ethnoculturels. Un carrefour où les nouveaux arrivants peuvent se réunir. Permettre de la flexibilité en matière de financement ou créer une nouvelle enveloppe pour favoriser les communautés accueillantes. Nous avons besoin d’un changement de mentalité et d’un ajustement des politiques. Cela permettrait aux communautés de se rassembler et de faire prospérer le multiculturalisme.
Réponse : Il est clair qu’il est aussi important pour vous que pour le Ministère de garantir qu’il existe des communautés accueillantes pour les nouveaux arrivants. Voilà de nombreuses années qu’IRCC investit dans les communautés accueillantes. Un large éventail d’acteurs communautaires, dont des représentants des secteurs de l’éducation, de la santé et du privé, participent activement aux réseaux de Partenariats locaux en matière d’immigration, aux Réseaux en immigration francophones et aux communautés francophones accueillantes. De plus, IRCC finance des programmes qui contribuent à établir des ponts et des liens significatifs entre les nouveaux arrivants, les Canadiens établis, les peuples autochtones et les immigrants installés, afin de créer un sentiment d’appartenance chez les nouveaux arrivants et d’aider les autres à voir les avantages que la diversité apporte au Canada. IRCC finance aussi une variété d’organismes, notamment des associations multiculturelles, des centres de quartier et communautaires, des fournisseurs de services aux immigrants, des bibliothèques, des centres de santé, des chambres de commerce, des organisations de jeunesse, des groupes confessionnels et culturels, des établissements d’enseignement, et plus encore, afin de favoriser une approche d’intégration sociétale. Une telle stratégie contribue à la création d’espaces inclusifs en plus de garantir un accès équitable à un éventail plus large de services dont bénéficient les nouveaux arrivants.